16 mai 2015
Cliquez pour télécharger l’article en odt
“………Tout le le concert a été bâti autour d'une action unique, d'un spectacle unique, célébrant l'exploit immortel du peuple, et ce, dès le début de la guerre, dès ses jours les plus sombres…
La première chanson dédiée aux victimes du massacre de Katyn, interprété par le groupe « L'Âme Slave », mené par Alexandre Tenichevoï, a bouleversé les spectateurs par son côté tragique. Mais toutes les représentations, chacune des chansons interprétées a suscité une vague d'émotion dans la salle. Durant la prestation de Natasha Bondarienka, qui nous a interprété la chanson « Alexeï, Aleshenka, mon petit », pas une seule personne présente n'a pu contenir ses larmes… La ballade, parlant d'une femme attendant que son fils rentre de la guerre, a touché les gens en plein cœur. La victoire dans la grande guerre Patriotique est l'exploit et la gloire de notre peuple. Toute l'histoire de la guerre jusqu'au jour de la victoire a défilé sous les yeux de la salle pleine à craquer (des spectateurs se sont même retrouvés sur les marches). Les chansons des temps de guerre se sont succédé , un chœur a interprété la chanson « Partisan », ont suivi les aviateurs de la Normandie-Niemen, la scène décorée de l'étendard rouge qu'un soldat a porté durant toute la guerre, ainsi que l'interprétation de Viatcheslav Ardachev et d'Alexandre Popp, ont fait vibrer le cœur de tous les spectateurs. Difficile de distinguer un artiste, étant donné que chacun d'entre eux a été parfaitement sincère et juste sur scène, mais, néanmoins, je dirais que ce fut spécialement le chœur d'Amiens, « Crescendo Diese ». Le dirigeant du chœur, le talentueux Andreï Chevtchouk, a réuni un collectif assez conséquent composé de 45 français de 50 à 80 ans. Ces français d'un âge avancé ont été très touchants, de par leur effort à apprendre pour notre concert toutes les chansons en russe, ce qui est aussi un exploit en soi… Au concert, ils ont interprété 7 chansons célèbres des temps de guerre. Les enfants de l'école de Strasbourg ont été attendrissants dans leur…”